9.10.2011

Il y a dix ans et un jour : Massoud l'Afghan

De gauche à droite : le Commandant Massoud et Christophe de Ponfilly.

Ahmad Shah Massoud (2 septembre 1953 – 9 septembre 2001), fréquemment appelé Commandant Massoud, était le commandant de l'Alliance du Nord afghane, du Jamiat-Islami et chef de l'Armée islamique, une armée ayant combattu contre l'occupation soviétique puis le régime des talibans de 1996 à 2001. Il est tué dans un attentat suicide le 9 septembre 2001 à Khwadja Bahauddin, dans la province de Takhar au nord-est de l'Afghanistan. Les auteurs de l'attentat, les Tunisiens Dahmane Abd el-Sattar et Rachid Bouraoui el-Ouaer, avaient pu l'approcher en se faisant passer pour des journalistes munis de faux passeports belges et d'une caméra volée à Grenoble à un reporter français. Sa mort a précédé de deux jours les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, et les deux événements semblent coordonnés. Une lettre de recommandation du journaliste Karim Touzani (pseudonyme utilisé par Dahmane Abd el-Sattar) adressée à Massoud avait été tapée en mai 2001 sur un ordinateur utilisé par Ayman al-Zawahiri et Mohammed Atef, membres actifs d'Al Qaïda. À plusieurs reprises, Massoud avait essayé d'attirer l'attention de la communauté internationale sur le danger représenté par Oussama Ben Laden et, selon certaines sources, préparait même une confrontation d'importance avec l'appui des États-Unis contre les Talibans et Al Qaïda. En 1998, l'auteur-réalisateur français Christophe de Ponfilly lui a consacré un documentaire qu'il introduit de ces mots : "Dans le tumulte d'images et de sons du monde moderne, tenir une caméra a-t-il encore un sens ? (...) J'allai rencontrer des hommes remarquables dont le commandant Massoud, pas des héros de pacotille ni des produits de marketing comme on nous en fabrique tant aujourd'hui. J'ai rassemblé les traces de cette singulière aventure pour survivre à tout ce bluff qui nous entoure, et pour quelque chose de plus précieux que je vais vous confier". De Ponfilly s'est donné la mort quelques mois avant la sortie de son premier film de fiction, le 26 mai 2006, d'une balle dans la tête selon la rumeur, vaincu par le désespoir et l'indifférence du monde qu'il dénonçait. (texte : Michael Gormond avec Wikipedia, photo : Interscoop). 

Extrait du documentaire "Massoud l'Afghan" de Christophe de Ponfilly

5 commentaires:

  1. Vu ce reportage de Ponfilly. Difficile d'être plus con que ce mec, qui se plaint à la fois du tumulte des photos et y contribue ; qui se plaint à la fois de l'horreur du monde et fait l'apologie de guerriers barbares.

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  2. Madame Bardamor, je trouve que vous parlez de ce que vous connaissez pas. Avez-vous déjà été en Afghanistan ? Ces povres gens connaissent que la guerre depuis plusieurs générations. Vous proposez quoi ? Qu'ils tendent la joue gauche à chaque missile russe ou américain ? On voit bien que vous êtes un parisien bobo décalé parraport à la réalité du monde réel.

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  3. Je ne cause pas des Afghans, que je ne connais pas en effet, bien qu'ils se battent apparemment avec plus de courage et moins d'appuis aériens que nos petits gars de Saint-Cyr. Je cause de feu Ponfilly : derrière l'admiration béate du guerrier, il y a le désir de se faire sodomiser : pas de quoi en faire un film.

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  4. Vous dites qu'il fait "l'apologie de guerriers barbares", donc vous critiquez le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes et à se défendre contre les agressions extérieures.

    Le désir de se faire sodomiser, c'est typiquement français. C'est pour ça que vous (je vous écris de Québec) avez élu Sarkozy et que vous le re-élirez sans doute.

    J'ai déjà pensé à votre théorie mais en d'autres termes. On dit que De Ponfilly s'est suicidé par désespoir, qu'il ne supportait pas ni la disparition de Massoud, ni la situation de l'Afghanistan au lendemain du 11 septembre. C'était sans doute une relation d'amour qui liait le journaliste au chef de guerre, et à son pays. Et par amour pour Massoud, j'entends bien un amour de nature homosexuelle.

    Mais restez dans votre étroitesse d'esprit et votre grivoiserie, typiques de ce petit pays vieillissant qu'est la France.

    Daniel

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  5. La sodomie, la sodomie, la sodomie... vous les Français vous n'avez que ce mot à la bouche. Pas étonnant que vous l'ayez toujours dans le cul en politique.

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